Unknown pleasures ou Joy Division raconté par son bassiste

C'est dans l'euphorie la plus totale que la fan de Joy Division que je suis s'est plongée dans la lecture de ce livre où Peter Hook, l'ex bassiste du groupe, raconte dans les moindres détails la naissance, en 1976, la vie et la mort soudaine de Joy Division. Euphorie mais inquiétude aussi tant Ian Curtis a été érigé au rang de divinité par le monde de la musique depuis son suicide en 1980 alors que le groupe était en train de révolutionner le rock de l'époque. 

"Démystifier Ian Curtis", c'était justement l'objectif de Peter Hook qui entend rappeler dans ce livre que les quatre petits punks qu'ils étaient venaient avant tout d'un milieu prolétaire anglais qui voyaient la musique comme un salut. L'objectif est atteint puisque Hook dépeint un Ian Curtis humain, un jeune mec en apparence comme les autres qui aime se battre, picoler et s'entourer de nanas, un portrait qui diffère donc de celui dépeint par Anton Corbijn dans Control. Pourtant Curtis était différent, plus sensible que les autres, plus cultivé, plus conscient des réalités de la vie et surtout malade. Mais j'ai particulièrement apprécié que Peter Hook ne s'attarde pas sur les détails de la vie personnelle du chanteur, dans ce livre, il est avant tout question de musique.

J'ai trouvé ce livre profondément intimiste aussi bien dans le ton utilisé - j'avais l'impression que l'auteur était en face de moi, en train de me raconter son histoire - que dans son contenu, puisque l'on vit les moindres étapes de la construction du groupe à travers des récits de concerts, de galères, d'écritures de chanson set d'enregistrements de titres. On apprend aussi qu'à aucun moment, les membres du groupe n'ont anticipé la mort de leur leader, qu'ils n'ont même jamais prêté attention au sens des paroles de celui que certains vont jusqu'à qualifier de meilleur songwriter du 20ème siècle.

Cette lecture m'a beaucoup appris. Sur l'histoire de Joy Division surtout, mais aussi sur milieu du rock de l'époque et sur la société anglaise.

Un bon livre, qui ravira les fans du groupe et les passionnés de rock en général, les autres (que Dieu vous pardonne) n'y trouveront en revanche guère d'intérêt...

Unknown pleasures, Joy Division vu de l'intérieur de Peter Hook
Aux éditions Le mot et le reste
380 pages

La recette des scones parfaits

Des scones parfaits... Rien que ça.

J'en ai testé des recettes de scones, trouvées ça et là sur des sites et des blogs français et anglais. A chaque fois : grosse déception. Trop plats, pas assez moelleux, étouffes chrétiens, sans goût, ça n'allait jamais. Jusqu'à ce week-end où j'ai testé une recette simplissime trouvée sur marmiton. Je suis partie de cette base que j'ai arrangée à ma sauce et voici le résultat :

Ils sont parfaits : moelleux, goûtus, une taille respectable un peu comme "là bas". La quête de la recette des scones parfaits est désormais terminée.

Pour réaliser ces merveilles, il vous faudra :

- 250 g de farine (+ pour le plan de travail)
- 75 g de beurre
- 150 ml de lait
- 2 cuillère à soupe de sucre
- 1 sachet de levure + la moitié d'un autre
- 1 pincée de sel

Préchauffer le four à 200°C (thermostat 7-8). 
Mélanger la farine, la levure et le beurre (coupé en morceaux) du bout des doigts (il doit rester des grumeaux).
Y ajouter le sucre, le sel puis le lait. Travailler à la main jusqu'à obtenir une pâte souple (mais pas liquide !).
Sur un plan de travail fariné, étaler la pâte de façon à ce qu'elle fasse au moins 2 cm d'épaisseur. Découper à l'aide d'un emporte pièce des disques de pâte d'environ 5 cm de diamètre. Étaler un peu de lait sur chaque scone à l'aide d'un pinceau pour qu'ils dorent à la cuisson.
Déposer les disques sur la plaque du four recouverte de papier cuisson et enfourner de 12 à 15 minutes selon l'épaisseur jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés et gonflés.

Et voilà ! 

Quant à moi, il ne me reste plus qu'à trouver la recette du crumpet parfait...